A/ LES SENS PENDANT LE SOMMEIL

 

   Lorsque l'on dort, la vue et le goût sont actifs et inutiles. Cependant, le toucher, l’odorat. Quand à l’ouïe, elle reste active pendant certaines phases du sommeil. Ainsi, la personne entend les bruits qui l'entoure au début de nuit mais ne peut pas les identifier car ils sont indistincts. Le toucher reste lui aussi actif ; en effet lorsue l'on touche un dormeur, celui-ci bougera ou frissonnera.

 

   De plus, pendant la nuit, nos yeux sont immobiles et fermés surtout lors du sommeil lent, alors que lors du sommeil paradoxal il sont en mouvement et fermés. Ces mouvements ont lieu en même temps que les rêves. Grâce à ces mouvements, on arrive à discerner le sommeil paradoxal des autres phases du sommeil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B/ LA RESPIRATION ET LE SOMMEIL

 

   Au début de la nuit, lors de l'état de somnolence, la respiration s'apaise. Grâce à un respirogramme réalisé en trois étapes (éveil, sommeil lent et sommeil paradoxale), on peut constater que lors de ces trois états , que la respiration est différente :

 

→ lors de l'état d'éveil, les inspirations et expirations sont rapide et irrégulières.

→ lors de l'état de sommeil lent, inspirations et expirations ralentissent mais la quantité d'air inspiré est supérieure.

→ enfin, lors du sommeil paradoxal, la respiration devient irrégulière et s'accélère. La quantité d'air est moins grande que dans les deux premières phases. C'est pendant cette phase que les apnées et hyperpnées surviennent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C/ LE SYSTEME CARDIAQUE ET LE SOMMEIL

 

   Grâce à un électrocardiogramme, nous analysons l’activité du cœur durant le sommeil. On observe une fréquence lente et régulière, pendant le sommeil lent et rapide et irrégulière, durant le sommeil paradoxal. Cela démontre à nouveau la différence entre les trois états de vigilance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D/ LES MUSCLES ET LE SOMMEIL

 

   En début de nuit, l'état de somnolence dans lequel notre corps est plongé provoque un relâchement des muscles. Quand une personne est fatigué ou entre dans cet état de somnolene, il est possible qu'elle puisse avoir de brusques tresaillement produit par une baisse de régime. Pendant la phase du sommeil lent, la relaxation des muscles permet de consommer moins d'énergie. C’est principalement pendant le sommeil lent profond que nous récupérons notre fatigue physique.

 

   Des scientifiques on fait une étude avec un électro-myogramme pour évaluer l'évoltion du tonus musculaire. Ainsi, après avoir fait un relevé, on observe que le tonus musculaire pendant le sommeil lent est faible tandis que durant le sommeil paradoxal, celui est totalement absent : on est comme paralysé. Il y a cependant une explication à cette paralysie : celle-ci permet d'empêcher le corps d'éxécuter ce qu'une personne rêve. Les personnes somnanbules ont ce problème.

 

 

E/ LA CROISSANCE ET LE SOMMEIL

 

   Une des influences majeures du sommeil sur l’organisme est la croissance. En effet, c’est pendant le sommeil que l’on grandit le plus. C'est au début de la nuit que l’hormone de croissance est majoritairement sécrétée, et plus particulièrement durant le sommeil lent profond. Vers la fin de la nuit, on peut observe plusieurs pics d’hormone de croissance.

 

   La sécrétion de cette hormone est plus forte durant la journée, en particulier lorque la personne est privée de sommeil. Elle varie aussi selon ce que l’on mange (avec beaucoup de protéines, la sécrétion sera plus conséquente.) 

Cette hormone favorise la réparation des tissus et des cellules usées. 

 

   Il existe un organe qui s’active quotidiennement en fonction du jour ou de la nuit. Il s’agit d’un stimulateur situé au niveau du cerveau et plus précisément dans l'hypothalamus. Ce stimulateur sécrète une hormone qui sert à activer le sommeil, il s’agit de la mélatonine. Une enzyme synthétise ensuite la mélatonine en sérotonine.

 

 

F/ LES DEFENCES IMMUNITAIRES ET LE SOMMEIL

 

   Pendant le sommeil la stimulation des défences immunitaires est renforcée. Celui-ci est responsablede la régénérescence de l'organisme. Pendant le sommeil, les tissus se réparent donc non seulement grâce aux hormones de croissance mais aussi grâce au système immunitaire.  

 

   Des études réalisées sur des animaux prouvent que le sommeil est vital pour l'organisme. Nous n'avons pas pu faire ces expériences nous même à cause de raisons sanitaires et éthiques.

 
   Comme on le voit dans l’expérience ci-dessous, le sommeil joue sur la longévité.  Si l’on prive le cobaye de sommeil, sa longévité sera divisée par 52. De même, si l’on supprime le sommeil paradoxal de la souris, elle ne vivra que cinq semaines.

On peut donc en déduire en que le sommeil est vital. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

G/ LE CERVEAU ET LE SOMMEIL

 

   Pendant le sommeil, le cerveau traite les informations de la journée et les mémorises.

Pour un adolescent, la durée de sommeil nécessaire est d'environ 8 h. Si le sommeil est insuffisant, le système nerveux accumule de la fatigue et le cerveau ne pourra pas retenir et traiter les informations comme il faut.

 

   La fatigue acculumée peut provoquer différentes attitudes comme une agressivité plus forte, des réflexes moins vifs et des difficultés de concentration. Un sommeil suffisant en quantité et en qualité est donc indispensable à l’organisme.

 

   Après avoir fait un électroencéphalogramme, on peut se rendre compte que le cerveau tourne au ralenti pendant le sommeil lent. On peut en conclure que le cerveau se rapproche plus du sommeil profond lorque l'activité cérébrale est lente. Au contraire, pendant le sommeil paradoxal, l'activité du cerveau est la même que lorsque le cerveau est en éveil.